En bas sur la photo un rotor d’alternateur provenant d’une 125 Honda. En haut un bout de queue de vilebrequin, lui d’origine 900 Bol d’or. L’un ne va pas dans l’autre, au départ. Il se trouve évidemment que le propriétaire des deux morceaux souhaiterait qu’il en soit autrement.
Voici comment lui donner satisfaction.
De la métrologie pour commencer, mesure de la pente du cône.
Même matériel et même genre de technique pour reporter la pente sur le chariot supérieur du tour.
Ebauche de la partie à usiner par un perçage légèrement plus petit que la partie la plus étroite du cône femelle à réaliser.
Avec un tour universel comme celui dont dispose l’atelier, un cône se fait à la main, par déplacement du chariot supérieur. C’est pénible et ça ne permet pas de grandes longueurs. En l’occurrence de l’ordre de 150 mm au maximum.
Gros plan sur l’outil à aléser au travail à l’entrée du cône.
L’un dans l’autre …
L’âme du rotor est en acier et le rotor est magnétique. Les copeaux se transforment en poils de hérisson. C’est charmant à retirer.